Dans une annonce marquante à l’Assemblée générale des Nations Unies, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a révélé que la Grèce envisage d’interdire l’accès aux réseaux sociaux pour les enfants de moins de 16 ans. Cette proposition, en adéquation avec les appels à une coopération mondiale accrue, souligne l’influence des plateformes numériques sur les jeunes esprits.

La position du Premier ministre

Le Premier ministre Mitsotakis s’exprimait lors d’un événement à New York visant à renforcer la sécurité des enfants à l’ère numérique. Il n’a pas mâché ses mots quant aux dangers potentiels de l’utilisation non surveillée des réseaux sociaux, avertissant que les implications sont vastes et potentiellement préjudiciables. Comme mentionné dans Digital Watch Observatory, il a décrit la situation actuelle comme une “expérience incontrôlée” sur la jeunesse.

Collaboration internationale

Bien qu’il reconnaisse les défis inhérents à l’application d’une telle interdiction, Mitsotakis a affirmé que cela ne devrait pas freiner les progrès. La Grèce cherche à aligner ces efforts avec des partenariats internationaux pour donner l’exemple en matière de protection du bien-être mental des enfants. Cette démarche s’inscrit dans un discours mondial plus large sur la façon dont les nations peuvent s’unir pour aborder des écosystèmes numériques en rapide évolution.

Les mesures de la Grèce

La Grèce ne se contente pas d’effectuer des gestes internationaux à grande échelle. Au niveau national, des mesures ont déjà été prises pour protéger les jeunes citoyens. Notamment, le pays a interdit les téléphones portables dans les écoles, améliorant ainsi considérablement l’environnement éducatif. De plus, des initiatives telles que parco.gov.gr ont été lancées pour aider les parents à gérer les interactions en ligne de leurs enfants.

L’appel à l’action

Mitsotakis a exhorté les nations à travailler collectivement pour faire face à ces menaces croissantes, soulignant que la sécurité numérique nécessite un effort commun. Le discours du Premier ministre pourrait servir de catalyseur pour d’autres pays reconsidérant leurs politiques de médias sociaux pour les jeunes.

Le débat sur l’exposition aux réseaux sociaux prend de l’ampleur, et la Grèce est à l’avant-garde, osant s’aventurer sur un nouveau terrain en matière de protection de l’enfance. D’autres nations suivront-elles et introduiront-elles leurs propres mesures, ou resteront-elles sur la touche en tant que spectateurs ? Seul l’avenir nous le dira.